Dans le cadre de la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) la France s’est fixé comme objectif l’installation d’une capacité de production électrique d’éolien en mer posé de 3 000 MW à l’horizon 2023. Le pays dispose d’un fort potentiel de développement pour ce type de production d’électricité, compte tenu des atouts naturels de son territoire (11 millions de km² d’eaux sous sa juridiction). Les zones à plus fort potentiel sont concentrées au large des côtes de Normandie, de Bretagne et des Pays de la Loire. Deux appels d’offres ont été lancés par l’État pour la construction des parcs éoliens offshore dans ces zones, un troisième a été lancé fin 2018 pour un projet au large des côtes de Dunkerque. RTE est en charge des études et de la réalisation de ces raccordements. La solution envisagée est la création de liaisons doubles à 225 kV, d’abord sous-marines entre le parc éolien raccordé au poste électrique en mer et la jonction d’atterrage, puis souterraines entre cette jonction d’atterrage et le poste électrique 225 kV de raccordement.

Les sites concernés par le premier appel d’offres ont déjà fait l’objet d’une concertation avec les acteurs locaux, les services de l’État et les gestionnaires d’infrastructures, pour définir les tracés les plus appropriés d’un point de vue technico-économique et environnemental. Fin 2015, les différents projets ont été soumis à l’enquête publique ouverte dans les communes concernées par les futurs parcs de Fécamp, Courseulles-sur-Mer, Saint-Nazaire et Saint-Brieuc. Les premières mises en service de ces sites de production ne sont pas prévues avant 2021.